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HISTORIQUE

 

En 1987, Francine Shapiro, psychologue américaine, découvre fortuitement ce qui va devenir une des dernières révolutions thérapeutiques : l'EMDR ((Eye Movement Désensibilization and Retreatment)
Sa méthode va être testée avec succès sur les grands traumatisés de la guerre du Vietnam puis importée en France par David Servan-Schreiber.
 

Apparentée à l’EMDR tout en étant reliée à la PNL et surtout à l’hypnose,

le RITMO®
(Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires)

s'est ainsi particulièrement adaptée aux techniques de visualisations positives

tout en rajoutant l'utilisation du toucher (tapotements) ou de l'ouie (sons alternés).

 

 

 

 

 

En cas de traumatisme, les différentes strates du cerveau (cerveau reptilien, cerveau limbique et cortex cérébral) sont atteintes. C'est tout notre système de régulation des émotions, en cas de danger, qui semble alors dépassé :

 

Plus une expérience traumatisante submerge l'individu, plus les parties primitives de son cerveau se mettent en jeu (cerveau reptilien) pour aider à trouver des mécanismes de survie.

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Le cortex préfrontal médian (cortex cérébral) ne parvenant plus à inhiber l'amygdale (petite structure dans le cerveau limbique qui détecte le danger), celle-ci hyperfonctionne alors en permanence.

Résultat : la victime continue des années plus tard à vivre comme si le danger d'hier était présent aujourd'hui, dans un état d'hypervigilance permanent ... Cela s'appelle le Syndrome de Stress Post-Traumatique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes personnes atteintes du SYNDROME DE STRESS POST-TRAUMATIQUE dit SSPT

(en anglais PTSD soit Post-Traumatic Stress Disorder).

 

Les victimes d’événements traumatisants (accidents, agressions, catastrophes...) revivent régulièrement l’évènement traumatique sous forme de rêves ou de flashs, et sont incapables de supporter tout ce qui leur rappelle de près ou de loin cet événement. Elles vivent dans un état d’alerte permanent.

Et en fonction de la situation que la personne a vécue (ou dont elle a peut-être été simplement témoin), le syndrome de stress post-traumatique peut transformer la vie en calvaire pour l’individu concerné, et aussi pour son entourage.

 

Différentes méthodes sont proposées pour soulager le SSPT :
- Confrontation du sujet aux images du drame (photos, films, scènes réelles, ou images mentales) jusqu’à diminution de l’angoisse : Méthode perturbante voir violente.
- Modification de la perception de l’évènement grâce à l’hypnose et le RITMO, la PNL, la kinésiologie, l'EMDR, ... : 

Des méthodes plus douces et confortables pour les personnes qui font appel à notre capacité d'auto guérison.

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APPLICATIONS
La technique du RITMO est utilisée avec :

des vétérans de guerre, des personnes effectuant des secours ou des soins (pompiers, soignants, etc)

des victimes ou témoins d’agressions ou d’accidents, de catastrophes, de deuil,

des victimes de harcèlement moral ou sexuel,

des victimes d'incidents du travail ou de burn-out, 

des personnes stressées ou choquées, déracinées, traumatisées dans leur parcours de vie.

 

Mais son champ d’application s’est aussi étendu au traitement des dépendances, des maladies soumises à des traitements chimiques, des blocages, des comportements compulsifs, des peurs, , ... etc, en favorisant le

développement ou la récupération de capacités mentales ou émotionnelles dans tous les domaines de la vie ...

 

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Dans l'état actuel des connaissances sur le fonctionnement du cerveau, personne ne sait encore répondre précisément à cette question.
L'événement traumatisant « gèle » le processus de traitement de l’information (comme il a d’ailleurs peut-être aussi figé le regard). Comme si le « temps cérébral » s’était arrêté là, la scène traumatique repasse en boucle indéfiniment, avec son cortège de sensations et d’émotions cauchemardesques.
 

Les stimulations alternatives semblent relancer le processus de traitement de l’information et permettre à l’individu de dépasser la phase du traumatisme, d’en modifier sa perception et de puiser de nouvelles ressources dans la réalité présente et dans sa propre capacité à opérer des choix.
L'efficacité des techniques à base de stimulations bilatérales est largement reconnue aujourd'hui.

Pour autant, nous ne disposons que d'hypothèses pour l'expliquer alors que de nombreuses études sont encore menées pour comprendre les mécanismes d'action.
 

En voici quelques unes :
 

Système de Traitement d'Information Adaptatif
Nous possédons tous un système de traitement de l'information qui permet à notre
cerveau de traiter les informations chargées émotionnellement. Selon Francine Shapiro, il
existerait un système de traitement d'information spécifique (Traitement d'Information
Adaptatif) traitant les souvenirs traumatiques et qui ne fonctionnerait pas chez certaines
personnes. Les stimulations bilatérales activerait ce système : désensibilisation des
émotions négatives et émergence spontanée d'informations adaptatives.

 

L'attention double
Pendant la séance, le sujet porte son attention à la fois sur son expérience passée et sur
son ressenti ici et maintenant. Il se focalise aussi à la fois sur ce qui se passe à l'extérieur
(les stimulations bilatérales) et à l'intérieur (les images, les émotions, les sensations).
Cette double attention contribuerait à l'efficacité de la technique.
 

Activation des hémisphères cérébraux
La stimulation bilatérale favoriserait une synchronisation des hémisphères cérébraux
(étude de Nicosia, 1994), ce qui permettrait la transformation de l'expérience du souvenir
(infiltration de nouveaux éléments rationnels et émotionnels).